À la découverte de la courge chez Courges & Cie 

La famille Thompson-Pinard cultive des courges depuis 2007. Cinq ans plus tard, Courges & Cie était fondée. Cette entreprise agrotouristique de Gatineau ne cesse de déployer ses ailes, en offrant toujours plus de nouvelles expériences. 

Cet été, une crémerie offrant des gelatos et sorbets aux fruits et légumes cultivées sur place est entrée en scène, et sera bientôt suivie de l’Économusée du maraicher : courges et citrouilles.  

Une grande variété 

Les idées se bousculent dans la tête des maraîchers Philippe Thompson et Nancy Pinard, co-propriétaires de Courges & Cie, qui souhaitent trouver toutes les façons de faire connaître les courges au grand public. 

« On cultive entre 250 et 300 variétés de courges. C’est vraiment beau de voir ça dans les champs! On a fait des voyages et beaucoup de recherches pour découvrir toujours plus de nouvelles variétés. Des semenciers de l’autre côté du monde nous envoient des semences d’aussi loin que l’Iran, la Chine et le Japon. Tout ça implique beaucoup d’expérimentation. Parfois, ça coûte très cher la graine, puis on découvre qu’un plant sur cinq produit des fruits. Ce n’est pas toujours rentable », raconte Philippe Thompson, agronome de formation. 

En plus des courges, l’entreprise cultive 125 variétés de tomates et 45 variétés de piments forts sur place, en plus d’autres légumes. Tout est vendu à la boutique de la ferme, entier ou transformé.  

Les clients viennent pratiquer l’autocueillette, à mesure que les fruits et légumes se présentent au champ. Il y a d’abord les fraises, les tomates, les cerises de terre, puis les courges. Il suffit de surveiller les médias sociaux de la ferme pour savoir si les champs sont ouverts. 

La popularité croissante de la courge 

« Quand on a commencé, les gens ne connaissaient pratiquement pas les courges, souligne Philippe Thompson. Pour leur faire découvrir, on les cuisinait en friture, frites, beignes, et on distribuait ça au marché. Il fallait trouver une façon d’en vendre. On est allé chercher nos clients un par un comme ça! » 

Le maraîcher a fini par observer une popularité croissante pour la courge dans les dernières années. « Ce n’est pas traditionnel pour les québécois, mais dans d’autres cultures, cuisiner la courge est très commun, alors avec l’augmentation de la population immigrante, on sent que c’est de plus en plus en demande. » 

Plusieurs déclinaisons 

Au petit bistro fermier, ouvert du vendredi au dimanche, des sandwichs italiens et pizzas garnies aux légumes de la ferme sont offerts, ainsi qu’une variété de plats mettant en valeur la courge, dont poutine, courges frites, courgettes et cornichons panés. 

En saison, un menu des sucres gastronomique prend place au bistro, agrémenté de courges, bien entendu! Les descriptions sont intrigantes : beurre fouetté à la courge Butternut et oignons caramélisés, beignes citrouille-érable, petits pains maison à la citrouille… Il y a de quoi avoir l’eau à la bouche! 

Des boites-repas sur la thématique des Fêtes ou encore sur celle des sucres sont également disponibles sur réservation. La boutique offre aussi toute une panoplie de plats cuisinés dont soupes, potages, plats mijotés, plats cuisinés, lasagnes, tourtières. On y trouve également des bières à la citrouille, confitures, salsas, ketchups, confits, relishs et autres conserves et marinades. 

Depuis cet été, Courges & Cie fait bien des heureux avec sa nouvelle crèmerie. En plus des crèmes glacées molles plus traditionnelles, style vanille, fraise ou chocolat, trempées dans toute sorte d’enrobage plus originaux les uns que les autres, des barbotines, ouragans et sorbets sont au menu. On y découvre des produits qui sortent des sentiers battus, aux courges, à la rhubarbe ou à la camerise! 

Pendant que les parents terminent leurs glaces, les enfants peuvent s’amuser dans les structures de jeux ou admirer les animaux de la mini-ferme. 

Mieux informer les gens  

Philippe Thomson est déterminé à user de toutes les façons possibles pour faire connaître les courges, un légume qui le passionne depuis qu’il a fondé Courges & Cie en 2012, sur la terre d’une ancienne ferme laitière, un peu par hasard.  

« Dans l’emploi que j’occupais à l’époque, me lancer dans un projet de ferme pouvait me placer en conflit d’intérêt. Personne ne cultivait de courges en Outaouais! Alors c’est pour ça que j’ai choisi ça », explique Philippe Thompson. 

Soucieux de livrer les meilleures informations possibles pour faire connaître les courges et démocratiser ses usages, Philippe Thomson et Nancy Pinard ont fait beaucoup de recherches sur le sujet, dans le but de créer l’Économusée du maraicher Courges et citrouilles. 

« On entend tellement n’importe quoi sur l’alimentation et la conservation. On essaie donc de faire notre part en donnant des informations justes », dit Philippe Thompson. 

Visiter  

Courges & Cie 

59, chemin Myre, Gatineau 

courgescie.com