4 rituels bien-être pour se ressourcer en novembre

Cette année, j’anticipais particulièrement la venue de novembre. Avec le temps qui passe, je pense que je suis de plus en plus consciente de l’effet du manque de lumière sur mon bien-être. Alors que j’en discutais avec un ami photographe, passionné du Québec hivernal, il m’a gentiment partagé sa philosophie pour tenter de m’apaiser : la lumière existe toujours en novembre, il faut simplement savoir où la chercher. On la retrouve dans la chaleur des regroupements familiaux, dans les feux de foyer des chalets et dans les moments de soin qu’on s’accorde. La lumière est là où on lui laisse la chance de percer. Voici donc quatre rituels bien-être à pratiquer cet hiver, pour vous aider à la faire jaillir aussi fort qu’au solstice d’été.   

Bouger pour se recentrer 

Lorsque la température descend et que les sorties extérieures deviennent synonymes de multicouches, la motivation de bouger peut se faire plus difficile. Mais je pense sincèrement que l’activité physique est une composante clé du bien-être, qu’on néglige trop souvent en hiver. Il faut lutter contre cette paresse contagieuse. Bouger permet de garder la mobilité si cruciale à un quotidien agréable. Mais surtout, bouger permet d’aérer l’esprit, de mettre les idées en mouvance et de reconnecter avec soi.  

Le début de l’hiver est l’occasion idéale pour rejoindre un nouveau studio d’entrainement. Parfait compromis pour bouger sans mitaines ni cache-cou. D’autant plus que la nouveauté stimule l’esprit et ouvre le champ des possibles. On s’énergise de nouvelles rencontres, on s’imprègne d’un lieu différent et on découvre de nouveaux mouvements. Chaque posture, chaque respiration devient un geste de soin pour le corps et l’esprit, une manière de retrouver équilibre et clarté avant la frénésie des Fêtes.  

De mon côté, je profite de l’offre d’essai gratuite des studios Idolem de Joliette, de Mascouche ou de Repentigny pour m’initier au yoga chaud. Avec un peu de courage, je plongerai peut-être même dans leur bain de glace à la fin du cours, pour un contraste vivifiant à la hauteur de la saison qui m’entoure.  À Piedmont, le studio Aura vient d’ouvrir, parfaite occasion pour s’initier au Pilates sur les machines reformers. Comble du bonheur, l’achat d’une classe inclut l’accès à un sauna infrarouge. Du côté de Gatineau, le studio Zen-Origine propose aussi du pilates, en plus d’un service de massothérapie, histoire de compléter en beauté ce rituel bien-être. 

S’accorder une parenthèse douceur 

L’impermanence de nos saisons contribue à provoquer une urgence de vivre, de voir et de faire. On n’a même pas fini notre dernier verre sur la terrasse, qu’on se fait souvent happer par le retour de septembre. L’école qui recommence, la cadence au travail qui s’accélère, puis, finalement, les discussions des Fêtes qui s’enchainent. Parmi toutes ces choses à penser et à prévoir, on oublie toujours de se mettre à l’agenda. La vie file, sans qu’on la voie. Puis on arrive à Noël, sans avoir pris le temps de respirer. Mais si on se créait une nouvelle tradition cette année? On se réserve un avant-midi complet en solo. À nous le café latté extra cannelle, la musique enveloppante, le bain moussant et la séance de soins corporels. On prend le temps de se dorloter, sans penser à rien, sauf à soi.  

Pour se procurer les meilleurs produits de beauté pour un moment de détente réussi, on visite la boutique Axé Beauté quelques jours avant. On y déniche un gommage pour le corps, une nouvelle lotion hydratante, et un fabuleux masque pour le visage. À Mont-Tremblant, on fait un détour par la boutique Milvä pour se procurer des produits naturels faits, comme une bombe effervescente pour le bain, un exfoliant corporel au sel de mer et un beurre fouetté ultra-hydratant pour le corps. À Gatineau, La Boîte à Grains offre une vaste sélection de crèmes hydratantes pour le corps, de laits nettoyants doux et de masques nourrissants pour les cheveux.

Cuisiner pour nourrir l’âme 

Les « rituels bien-être » évoquent souvent des moments solitaires. Le mot self-care, surmédiatisé depuis quelques années, n’y est pas pour rien. Moi aussi d’ailleurs, je l’ai un peu illustré jusqu’ici. Mais il ne faut pas oublier l’importance des traditions et leur précieux pouvoir de réconfort.  

Quand on pense au temps des Fêtes, toutes sortes de rituels nous viennent à l’esprit. Mais souvent, ils se concentrent sur quelques semaines seulement, et nous laissent à peine le temps d’en profiter pleinement. Ils manquent parfois de profondeur, tournant surtout autour de quelques soupers animés qui passent trop vite. 

Cette année, pourquoi ne pas approfondir ses liens avec la famille élargie en créant de nouveaux rendez-vous axés sur le partage et l’apprentissage, plutôt que sur les traditionnels repas annuels? On invite cousins et cousines à se joindre à nous avant l’empressement des Fêtes, pour apprendre et cuisiner ensemble les recettes familiales. Ces journées de popote deviennent de vraies douceurs pour l’âme : elles rendent hommage au savoir-faire de nos grands-mères, créent des souvenirs précieux et nous reconnectent à l’essentiel.  

Rendez-vous à la magnifique boutique La Belle Excuse, à Saint-Liguori, pour sélectionner le parfait confit d’oignon qui saura accompagner nos plats cuisinés. Au passage, on se laisse tenter par leurs magnifiques et délicieuses bouteilles d’huile d’olive, qui, en plus d’agrémenter nos repas, sont de beaux produits à offrir en cadeaux. Aussi, à l’épicerie fine La Cena à Piedmont, on peut se procurer la bouteille de vin idéale ou leurs produits italiens. La Trappe à fromage, à Gatineau, offre une belle sélection de ketchup maison ainsi que de produits locaux.

Bricoler avec créativité 

Finalement, parmi les rituels les plus simples et pourtant les plus apaisants, celui de confectionner ses cartes de Noël soi-même, à l’avance, mérite une place d’honneur. Il s’agit d’éviter d’opter pour une option toute faite, achetée à la dernière minute, écrite à la va-vite. Mais plutôt de se poser, de sortir son matériel de bricolage – ciseau, colle, papier coloré – et de se laisser prendre au jeu. Au-delà de l’exercice de créativité qui est en soi thérapeutique, le fait d’écrire offre également un grand réconfort. Prendre le temps de réfléchir à ce qu’on a envie de dire, pour prendre soin des relations qui nous sont chères.   

Le Papetier Le Libraire à Joliette ou Repentigny, la Papeterie St-Sauveur ou DeSerres de Gatineau sont des endroits tout indiqués pour s’équiper en magnifique papier d’origami, ainsi qu’en petites merveilles – rubans, encres et paillettes – pour personnaliser nos cartes de souhaits.